RELIURE : Prêt-à-porter, haute-couture ou démodée ?

Certains lisent déjà sur des "écrans-livres", ... plus de papier, donc plus de livres, donc plus de jolies bibiliothèques...

Je n'en suis pas certaine,  l'organe du toucher, et de la vue seront en manque.

Le cuir, le papier, les jolies gravures et illustations ne disparaitront pas.

Les graveurs, éditeurs et relieurs n'ont pas dit leur dernier mot !

Parce que nous les aimons pour ce qu'il font ressurgir dans nos souvenirs ou simplement parce qu'ils sont beaux, nombreux sont et seront les livres qui méritent "un bel habit".

Car c'est de cela dont il s'agit :

Relier un liver c'est l'habiller joliment afin qu'il lui soit agréable de le regarder, de le toucher, de l'ouvrir, en un mot de le lire, et aussi de le préserver du temps.

Quand à moi, relieur "sur le tard", je veux participer à la promotion de la reliure, faire connaître ce métier d'art, proposer des reliures adaptées à chaque personnalité et à chaque porte-monnaie, transmettre.

J'apprécie de travailler en collaboration avec les éditeurs et les graphistes, nous échangeons nos compétences pour le bénéfice de chacun ;

Les collectionneurs de livres de toutes valeurs apprécieront  le "sur-mesure" que je leur propose, en reliure classique ou en reliure d'art.

J'accueille les particuliers avec  bienveillance, je les conseille sans engagement de leur part, et leur propose d'habiller" des livres pour lesquels ils ont un attachement particulier, afin de les embellir et de les préserver.

 Le choix des reliures est très varié, leur prix varie en fonction des matériaux utilisés, de la difficulté et du temps passé sur la reliure (il faut compter 15 heures de travail pour une reliure classique, la moitié pour certaines petites reliures de conservation, et près du double pour une reliure d'art).

Une page de mon blog est consacrée à mes réalisations, des reliures de toutes sortes, pour visualiser la diversité des reliures ... et vous comprendrez que  RELIER n'est pas RESTAURER, j'habille, éventuellement avec de nouveaux habits, mais je ne soigne pas ...